QUAND L’APPÉTIT VA, TOUT VA!

mardi 26 juillet 2016

“Quand l’appétit va, tout va”…. Mmmmm…Obélix et Astérix qui chantent en coeur lorsque l’appétit est en forme, le reste suit… Le tout sur fond d’images très sixties de sangliers volants un peu psychédéliques. Mine de rien, ils ont tout de même raison !

Ce n’est un mystère pour personne, on doit se nourrir tous les jours, idéalement trois fois par jour et de la meilleure façon possible. La nourriture est à la base de notre santé, an apple a day keeps the doctor away, et assure notre bon fonctionnement au jour le jour. Les études sur tous les aspects possibles et inimaginables de l’art de se nourrir se multiplient sans arrêt. Chaque journée apporte de nouvelles découvertes et on ne sait plus trop où donner de la tête lorsqu’il s’agit de savoir ce qui est réellement bon et ce qui l’est moins.

Comme beaucoup de femmes, mamans ou non, de mon âge (et en me fiant sur la propension qu’ont mes copines à parler du sujet), je m’intéresse de plus en plus à ce qui se trouve dans mon assiette. Pas par passion de faire la cuisine (je n’ai pas une grande imagination culinaire, je ne m’en cacherai pas, même si je sais quand même faire des salades et nourrir mon enfant de façon équilibrée), mais plutôt par souci de donner les meilleures chances possibles à mon corps. Et en le traitant de la sorte, ce dernier me le rend habituellement bien.

Le seul hic, c’est que, de nos jours, il existe des dizaines et des dizaines de théories sur la meilleure façon possible de se nourrir et qu’elles se contredisent bien souvent. Il y a les pro-viandes, les anti-produits-laitiers, les pro-fruits, les anti-blé, les pro-organiques, les pro-non-organique-pour-habituer-le-système-immunitaire, les pro-diètes-paléo, les anti-sucres, les anti-gluten, les pro-kale etc, etc. Comment s’y retrouver dans cet univers pas toujours très évident à comprendre? Et surtout, comment appliquer tous ces beaux principes à la vie de tous les jours, avec nos contraintes de temps, de saison, de porte-feuille, d’énergie, etc. ?

J’ai lu, et lu, et lu, j’ai consulté un naturopathe et nutritionniste, j’ai vu des documentaires, etc… On en parle beaucoup et partout de toute façon, la nourriture est une obsession, à tous les points de vue.

Florence K

L’hiver dernier, j’en suis venue à couper de ma diète tout blé, riz, fruit non jaune, produit laitier, oeufs, noix. Je ne mange plus vraiment de viande rouge depuis deux ans donc sur ce point, ça n’était pas compliqué, mais pour le reste, j’ai quand même eu faim. J’ai mangé de la salade vitale (Bragg’s salad) deux fois par jour, agrémentée parfois de quinoa, de pommes de terre douces ou d’avocats. Oui, j’ai perdu du poids (évidemment, si on coupe les carbs, les noix et les produits laitiers, on fond). Oui, j’ai cessé de me moucher, d’avoir mal à la gorge, d’être fatiguée. Mon teint était radieux, même en plein mois de février.

Mais à un certain point, je me suis rendue compte que je commençais à angoisser dès que je me trouvais dans un endroit où je ne pouvais manger ce qui respectait mon nouveau régime (pas facile, en tournée…) et que si je craquais pour un bol de pâtes ou des Miss Vickies Jalapenos (que j’adore) lors d’une soirée, je partais dans un délire de culpabilité et je ne parlais plus que de ça, en demandant sans cesse à mes copines si c’était correct d’avoir un cheat day dans la semaine. J’étais en train de commencer à développer un bourgeon d’orthorexie, un trouble alimentaire relié à l’obsession de trop bien manger. Je ne parlais plus que de ça. Ma mère a commencé à me le faire remarquer. Mon amoureux aussi. Mes amies aussi. Trop, c’est comme pas assez. Ça m’était déjà arrivée avec le yoga, trop, c’est comme pas assez… Il me fallait donc me faire une liste de principes de base simples et faciles à respecter par rapport à la bouffe. J’en suis arrivée aux conclusions suivantes:

– La viande rouge, je sais que la plupart du temps, elle a été préparée avec des animaux qui ont été mal traités, élevés et tués dans des conditions horribles. Pas pour moi. Ça, c’est facile.

– Produits laitiers: du fromage de temps en temps, c’est oui! C’est bon ! Un petit truc: choisir une sorte qui détienne en bas de 20% de matière grasse. Le chèvre c’est mieux.

– Le dessert: si c’est fait avec amour!

– Les pastas: si c’est mon extraordinaire belle-mère sicilienne ou ma maman qui les font ou si j’ai une petite nostalgie de l’Italie (j’en ai souvent une), c’est oui !

– La salade: pas de problème, le plus de légumes possibles dans ma journée, le mieux, c’est. Pour la vinaigrette, huile d’olive et vinaigre balsamique.

– Pour le blé : essayer des alternatives comme le kamut, le quinoa, la farine de maïs, l’épeautre…

– Café, un des plus grands plaisirs de ma vie: c’est oui, oui, et oui! J’essaie de ne pas dépasser trois par jour… ? J’aime trop ça!

– Les fruits: le matin, avant midi, et sur un estomac vide, pour éviter que ça fermente avec le reste dans le ventre !

– Le sucre raffiné: non pas vraiment.

– Si je suis invitée chez des gens, je mange ce qu’ils me servent et je ne parle pas de mes principes alimentaires.

– Essayer de manger la version qui soit la plus proche possible de l’aliment d’origine. Le moins c’est transformé, le mieux c’est.

Never Yuk Someone else’s Yum! (Ne jamais regarder de haut ce qui fait le plaisir d’un autre).

Et puis bouger, bouger, bouger! Pas de façon obsessive, mais parce que bouger, c’est la vie, c’est le mouvement, c’est l’énergie, c’est bon!

Ce sont des choses facilement réalisables et les moins compliquées pour moi. Et je me sens mieux là-dedans !

florence

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